Arthrose : tout savoir sur l’arthrose

L’arthrose est l’affection rhumatologique la plus répandue. L’ostéopathe a un rôle complémentaire de la médication pour les patients souffrant d’arthrose : en effet, la mobilisation active par la thérapie ostéopathique permet une amélioration des symptômes, en complément des traitements médicaux et de la surveillance médicale radiologique.

DEFINITION (selon l’OMS – Organisation Mondial de la Santé) :

L’arthrose est « la résultante des phénomènes mécaniques et biologiques qui déstabilisent l’équilibre entre la sytnhèse et la dégradation du cartilage et de l’os sous-chondral Ce déséquilibre peut être initié par de multiples facteurs : génétiques, de développement, métaboliques et traumatiques […] . Quand elle devient symptômatique, l’arthrose entraîne la douleur et raideur articulaires,un éventuel épanchement avec degrés variables d’inflammation locales ».

 

LES FACTEURS DE RISQUES DE L’ARTHROSE : Quel type de patient est à risque ?

  • AGE : 2/3 de la population souffrant d’arthose ont + de 60 ans.

NB : L’arthrose (notamment vertébrale) apparaît dès l’âge de 20 ans (dégénérescence discale = usure du disque intervertébral).

  • SEXE : Avant 50ans, l’homme est plus sujet à souffrir d’arthrose (traumatismes ++?). Après 50 ans, la femme serait plus sujette à la pathologie (protection des oestrogènes ?).
  • HEREDITE : il semblerait qu’un aspect héréditaire existe (notamment dans les gènes codant pour le collagène, fibres qui constituent un filet inextensible (limitant l’entrée d’eau dans l’articulation) et qui assure la résistance à la traction.
  • OBESITE : L’excès de poids augmente les contraintes appliquées sur les articulations (principalement le genou et la hanche). Il y aurait également un effet métabolique dû à l’obésité.
  • TRAUMATISMES : Les fractures ou luxations jouent un rôle évident dans l’usure précoce du tissu cartilagineux.
  • DETERIORATION CARTILAGINEUSE : congénitale (dysplasie de hanche ou rotulienne), séquellaire d’une infection (arthrite septique – inflammatoire – micro-cristalline), en conséquence de pathologie de l’os (congénitales ou acquises telles que la maladie de PAGET, ou la maladie de FORESTIER)

A Savoir : il existe plusieurs type d’arthrose, touchant différentes structures anatomiques (Cartilage, os sous-chondral, synovie). Dans cet article, on s’intéresse à l’arthrose cartilagineuse. 

Le principal phénomène « biocellulaire » ou histologique (composition des tissus) qui se produit est un déséquilibre entre la formation et la destruction du cartilage (notamment des chondrocytes,cellules composant le cartilage, qui assurent la synthèses des protéines nécessaire à la composition du tissu, et au renouvellement de la matrice).

On distingue une arthrose débutante d’une arthrose évoluée. En phénomène débutant, le renouvellement du cartilage est encore possible (la « réparation de la destruction des cellules cartilagineuse est encore possible). Dans le cas d’une arthrose évoluée, les chondrocytes s’épuisent, et les capacités de « fabrication » de ces cellules diminue.

On comprend dès lors que chez le sujet jeune, le remodelage est équilibré (équilibre entre la formation et la destruction du cartilage).

L’équilibre dépend des forces mécaniques appliquées : l’excès ou l’absence de pression (immobilisation, sédentarité) stimule la dégradation et diminue les synthèses (formation).

Avec l’âge, l’équilibre est comprommis,le cartilage devient incapable de répondre à un stress mécanique (port de charge, sport extrême, traumatismes etc.), favorisant la survenue de l’arthrose.

DIAGNOSTIC 

Comment diagnostiquer l’arthrose ?

Le diagnostic de l’arthrose s’effectue en radiographie (Signe du P.O.G.O = Pincement articulaire, Ostéophytes, Géodes d’hyperpression, Ostéocondensation sous-chondrale).

On peut supposer un phénomène d’arthrose en clinique, c’est à dire par l’expression de symptômes. On vérifiera les suppositions lors d’un examen complémentaire radiologique.

PREVALENCE (ou statistiques chiffrées) : 

On retiendra les chiffres suivant ; l’arthrose diagnostiquée à la radiographie est très forte (50% de la population adulte en présente en RX, et 85% de la population âgée).

En revanche, seules 40% des arthroses radiographiques modérées et 60% des arthroses avancées sont symptomatiques. Cela veut dire que la présence d’arthrose en radiographie n’implique pas forcément une symptomatologie clinique = Vous pouvez avoir de l’arthrose et ne pas en souffrir !

OSTEOPATHIE ET ARTHROSE

L’ostéopathe, dans son rôle de thérapeute manuel, parvient à soulager les douleurs d’arthrose. 

En effet, il existe deux phases (ou deux types) de douleurs d’arthrose : les douleurs mécaniques, et les douleurs de type inflammatoire.

Entre les crises inflammatoires, l’ostéopathe intervient par une mobilisation active générale, c’est à dire de l’ensemble des articulations du corps. En effet, si l’équilibre global du corps est assuré, aussi bien en mobilité qu’en amplitude, le patient ressort soulagé.

La mobilisation active permet une activation des muscles, des tendons, des ligaments, et donc de l’articulation. La mobilisation reste un des meilleurs allié de l’arthrose. Bouger, marcher, faire du sport permet une sollicitation de toutes ces structures anatomiques. Plus les structures sont actives, plus la vascularisation (alimentation en sang des structures anatomiques)est bonne. Plus la circulation sanguine est équilibrée, moins l’arthrose est douloureuse.

Le patient souffrant d’arthrose doit éviter le port de charge et la sédentarité (station debout ou assise ou allongée prolongée).

En conclusion : le meilleur traitement de l’arthrose est le mouvement. L’ostéopathe y trouve toute sa place en traitant la mobilité et l’équilibre du corps par le mouvement.

 

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